La station polaire, mise en oeuvre pour survivre aux chocs climatiques extrêmes, vibrait imperceptiblement sous les courants soudains qui agitaient l’air saturé d’humidité. À l’intérieur, les miroirs groupant le dispositif de lecture s’étaient déplacés doucement d'accord la nuit, sans intervention humaine ni mouvement de l’atmosph
L’année 2101 ne connaissait plus de siècles réguliers. Les dates s’étaient désintégrées en fragments désordonnés, alternant chaleur intérieure et liégeois illico en quelques jours. Le Pôle Sud, autrefois désert de banquise, accueillait désormais une humidité instable, traversée de courants tièdes et de brumes salines. Dans cet
Le sommet de l’enclume devenait pour Tanei un sanctuaire. Chaque aurore, à l’heure juste où les ombrages des arbres dessinaient un champ idéal sur la diamant à avoir, il activait le vieux téléphone satellite. La rayonnement restait fragile, assez souvent étouffée par l’humidité ou les cris des singes au loin, mais la voix de phil voy
À Bucarest, les toits de cuivre oxydés luisaient d’un brillance terne par-dessous les premières pluies d’octobre. Dans un appartement excentré, à l’abri de quelques regards, une femme nommée Daciana avait transformé une franc personnelle en sanctuaire vibratoire. Spécialiste en radiesthésie sur l’adolescence, elle manipulait son pe
La nuit s’étendait sur le désert comme un banne d’encre, plongeant les dunes dans un calme oppressant. L’archéologue observait le sablier posé devant lui, extrêmement intact, incomparablement mystérieux. Il n’avait pas bougé sur première vision, mais une frayeur blasé s’était installée en lui. Chaque grain qui remontait semblai